Un retour glorieux

Karen marha cinq jours avant d'atteindre sont village. Elle était passée aux abords d'une construction qu'elle n'avait pas remarqué lors de son premier voyage. Il s'agissait d'une place forte au nord des terres d'Ismar. Celle-ci était toujours en construction, mais était pratiquement terminée à présent.

Elle fit ses premiers pas dans le village. Ce fut le vieux Syris qui la perçut en premier. Il sourit en clopinant vers elle, soutenu par la vielle canne qu'il portait depuis qu'elle était venu au monde.

-Karen. Tu es revenue. Je suis heureux.
-Karen est revenue!

Un enfant venait de la reconnaitre. Il courait à travers le village, annonçant la bonne nouvelle. Bientôt, tous les villageois avaient délessé leurs occupations pour veni s'atrouper autour de Karen, le sourir aux lèvres, lui disant comment ils étaient heureux de la revoir en un seul morceaux. Les autres conseillés de son père vinrent aussi, lui souhaitant un bon retour poliment. Mais Karen vit dans leurs yeux qu'ils n'étaient pas particulièrement content. Karen, elle, fouillait la foule des yeux. Mais elle ne trouva nulle trace de son père...

C'était de bon coeur que Karen saluait le vieux Syris avant de lui faire une accolade. Elle s'agenouilla au niveau du jeune qui était parti pour avertir les autres de son retour pour passer sa main dans ses cheveux. Le jeune garçon fit une fausse grimace d'agacement.

-Alors, t'as réussit à rester hors des ennuis pendant que j'étais partie?

-Tu sais bien que non. Si je veux devenir fort, alors je vais devoir beaucoup me battre contre des adversaires puissants et ensuite je pourrai même te battre toi aussi!

-Rêve pas!

Karen rit tout en lui frottant vigoureusement le crane avec son poing. Elle le lâcha lorsqu'il dit qu'il abandonnait.

-Va jouer avec les autres, je reviendrai vous voir c'est promit.

L'enfant partit, laissant le vieux Syris et Karen un peu plus à l'écart des autres. Elle ne pouvait pas vraiment faire confiance aux conseillers à propos de quoi que ce soit. Ce n'étaient que des vieillards ambitieux. Malgré le fait que certains d'entre eux devaient à peine avoir la moitié de l'âge du vieux Syris, celui-ci pourrait surement leur mettre une bonne raclée lui-même. Elle prit le vieux Syris par le bras pour l'emmener un peu plus loin où ils pourraient parler sans être entendus.

-Ce n'est pas le genre de père de ne pas assister au retour des guerriers. Encore moins celui de sa fille. Dites-moi... Où est-il passé? Il n'est pas parti à ma recherche à Ballion tout de même!?

Son visage devint infiniment triste, ce qui fit craindre le pire à Karen.

-Karen... Il est mort. Les bois enneigés ont été attaqués par des créatures noires. Comme nous sommes meilleurs guerriers de notre peuple, le roi nous a envoyer pour défendre notre patrie. Une créature l'a tué. Seuls ces lâches de conseillés sont revenus. Moi je n'ai pas pu aller les épaulé, vu mon âge... J'aurais du y aller. J'aurais su le protéger...

Son visage se déforma par la douleur des remords.

Son visage perdit toute expression d'un coup. Elle espérait ne pas avoir comprit. Thark était le plus puissant guerrier du village, il ne pouvait pas mourir de la sorte. Il est vrai qu'il se faisait vieux, mais il était encore très fort.

-Non... Ce n'est pas possible... Pas lui...

Karen s'effondra en larmes dans les bras du vieux Syris qui peinait à la garder debout. Elle ne pouvait pas croire qu'il était mort simplement face à ces darkshans mineurs. Ce devait être d'autres beaucoup plus forts comme ce mage noir. Il était également probable que les conseillers eux-même avaient planifié tout ça. Ils étaient certains que Karen serait morte alors ils auraient ainsi pu passer à l'acte. En aucun cas elle ne pourrait leur faire confiance. Encore en ce moment, il serait même probable qu'ils essaieraient de monter les autres personnes du village contre elle. Elle reprit ses esprits pour se remettre debout. Elle n'avait plus le droit d'être faible. À présent, elle devrait se montrer forte si elle veut être digne d'être appelée leur chef.

-Ce n'est pas votre faute, Syris. Vous n'aurieuz pas pu changer ce qui s'est passé. Père est mort en héros sur le champ de bataille. Je crois que c'est ce qu'il aurait voulut. Le connaissant, il aurait préféré de loin mourir avec honneur en combattant que de simplement mourir de vieillesse sur son throne. C'est ma faute, j'aurais du revenir plus tôt... Si j'aurais été ici plus tôt, j'aurais peut-être pu empêcher sa mort.

Karen inspira profondément pour reprendre ses esprits.

-Quoi qu'il en soit, il y a encore un village à défendre et rassembler. Il était la raison pour laquelle ce village était soudé. Maintenant qu'il n'est plus, nous devrons nous débrouiller sans lui. Vous croyez-vous en mesure de m'assister dans cette tâche? Ce cera comme au bon vieux temps où c'est vous qui en appreniez à père. Est-ce que vous avez annoncé la nouvelle aux villageois.

-Oui, ils le savent. Depuis plusieurs jours, les débats au conseil étaient de savoir si nous devions vous prendre pour morte et ainsi élir un nouveau chef, ou attendre votre venue. Mais pour une telle décision, il faut un vote unanime. Aussi manquait-il toujours un vote...

Il semblait s'en être remis. Son visage avait repris celui du vieux sage vétéran qu'il était.

-Je serai heureux de vous épauler lors de otre reigne, Karen.

Reprendre le contrôle du village ne sera pas mince affaire, mais avec l'aide de Syris, elle devrait bien en être capable. Le besoin le plus constant était l'approvisionnement en nourriture et ça ne serait pas un problème puisque les chasseurs et les guerriers sont deux classes à pars dans le village. Le besoin le plus criant avec tous ces darkshans serait de fortifier les défenses du village afin de se préparer à une attaque éventuelle. Elle aura besoin de garder ses guerriers ici. Ils en avaient déjà trop perdu avec la mort de Thark et de certains des meilleurs du village. Karen était la femme la plus forte du village, mais elle était loin d'être la plus forte de tous.

-Pour le moment, la meilleure chose à faire est de se préparer à la venue des darkshans. Pour l'instant, ils sont pour la plupart à Ballion et ses environs, mais si le roi leur a demandé de défendre le territoire alors ils ne devraient plus être bien loin d'ici. Je vais parler au roi afin de suspendre notre approvisionnement en soldats pour l'instant. Notre village est maintenant grandement fragilisé et nous aurons besoin de tout le monde ici. Je vais parler aux gens du village ce soir. Pour l'instant, préparez le banquet commun comme si de rien n'était.

Syris s'inclina.

-Oui Karen.

Il s'éloigna vers le village.




(OOC: Que fais tu? Si tu souhaites parler au roi, il faut que tu te rendes à la capitale. Sinon retournes tu au village?)

(OOC: J'étais pour attendre et leur annoncer moi-même mais si je peux partir maintenant ça fait mon affaire puisque ça me fera gagner du temps.)

Karen s'éloigna donc en direction de la capitale des Goerans, Goltar.

(Suite èa Goltar, Un retour glorieux)