Le retour du guerrier

Fléau avait marché en direction de Tylon. Il avait dû s'arrêter pour la nuit dans l'une des multiples cavernes des canyons. Il fut en vue de l'énorme oasis de la cité alors que le soleil avait presque atteint son zénith. Il pénétra dans la cité. Celle-ci n'avait pas changée depuis son départ. La verdure cotoyait toujours les maisons de terre cuite, en harmonie.

Ragardant la ville avec respect et émerveillement, je trouvais louche que cette ville ressemble exactement à ce que je me souviens, mais pourquoi changé quelque chose qui est déjà parfait?

Je cachait mon tatouage pour éviter une émeute de la part des gens... Je n'avais pas envie de me faire pourfendre par un villageois... Mon départ avait soulevé les gens du coin... Néanmoins, j'aimais encore cette ville. Dommage que je ne puisse jamais y résider...

Je me dirigeait vers le château pour demander audience au roi...

Fléau marcha en direction du palais du roi. Comme il connaissait la ville, il n'eu pas de mal à l'atteindre. Celui-ci, contrairement aux châteaux d'Yhendra, n'était pas contruit en hauteur. Il était plutôt étendu, ne comportant que deux étages. Il était troué de cours intérieures renfermant des jardins. toute la façade est reposait dans l'eau du lac qui se trouvait au centre de l'oasis. Les gardes à l'entrée l'interceptèrent, mais, come le roi était disponible, ils le conduirent auprès de lui. Celui-ci se trouvait dans l'un des jardins intérieurs, s'entraînant au maniement de l'épée. Son habilté et sa vitesse étaient impressionants. Sa corégraphie ressemblait à une danse, dure et sans pitiée.

Lorsqu'il vit Fléau arriver, il cessa immédiatement son entraînement. Il s'épongea le visage et regarda le visiteur avec un regard dur.

-Ainsi tu est revenu.

-Un homme ne peut pas toujours fuir son passé... Surtout lorsque ce dernier est un innocent et qu'il est dévoué pour son roi... Je suis ici pour prouver que je peux vous servir et que bien des rumeurs sont sans fondement... Je viens me présenté devant vous comme un homme qui veut honnorer ses racines ainsi que son héritage... Je veux me battre sous votre commandement en temps que soldat solitaire...

Tout en disant ses paroles, il mit un genoux et un poing à terre, regardant le sol tout en disant ses mots...

-Je sais que des rumeurs passe à mon sujet sur le fait que j'ai été la cause de la perte de ma famille... Famille qui vous a toujours servis oyalement et dignement... Des rumeurs d'un empoisonnement ou d'un assasinat de masse... Je ne peux pas vous dire que je nen suis pas la cause... Je porterais d'ailleur ce poid jusqu'à ma mort... Mais je vous apporte la preuve que je suis victime d'un mauvais sort du destin qui est incurable et, malheureusement, bien mortel...

Je donnais à un garde le parchemin avec les sceaux et signatures des mages et ce dernier alla les porter au roi...

-De nombreux mages et magiciens ont étudié mon état... Aucun n'a trouvé un remède, mais tous sont formel: Ce fût un sort antropique qui causa mon état actuel... Je vous implore, d'ici ma présence, de laver le nom de ma famille... Mes ancêtres, quoi que dans l'autre monde, se retournent dans leurs tombe de savoir que leurs descendant est accusé à tord et à travers d'un mauvais sort... Je ne peux dire que je peux les vengers, car les deux sorciers noirs d'antan sont mort, mais je peux récomforter leurs âmes en me sachant au service de leur roi...

Le roi ne répondit pas aussitôt. Il commença d'abord par lire attentivement le message. Seulement alors, il parla.

-Ainsi, toi, tu souhaite réitérer l'honneur que tu as perdu, l'honneur que ta famille a perdu. Et même si cela n'est quele triste fruit du destin, tu es devant moi, et ta famille est morte par ta faute.

Alors qu'il disait ces mots, il se mit à tourner autour de Fléau, comme un fauve autour de sa proie.

-Nos mages n'ont jamais trouvé de traces de poison en aucun des membres de ta famille... Ils étaient morts par magie. Et tu n'as aucun talent magique, je me trompes?

Comme Fléau ne le contredit pas, il poursuivit.

-La seule chose qui m'a fait croire que tu était coupable, c'est que tu t'était enfuis. Et te voilà.

Un garde entra dans le jardin, il demeura sur le pas de la porte bien droit. Cela interrompit tout de même le roi dans sa démarche. Il regarda le garde, puis se dirigea vers lui, à contre-coeur. Le garde lui chuchota quelque chose, et ils entrèrent dans le palais. Fléau demeura là un bon moment, avant que le roi ne fasse à nouveau son apparition.

-Tu souhaites me servir? J'ai tout d'abords besoin que tu me racontes ce qui c'est passer dans le désert, hiers, car un de mes hommes vient d'arriver à dos de chameau, ensanglanté. Il devait protéger un dangereux artéfact. Lors de la nuit, ils sont tous fait tué, et l'artéfact à été volé. Seul celui-ci à survécu. Il m'a dit que tu avais des informations sur les hommes qui ont fait ça.

-Un homme qui disparaissait dans le sable... Selon ce que m'a dit mon soldat, le sable s'est mystérieusement élevé durant l'attaque. Chacun de mes hommes sont morts sans avoir pu se défendre, sans avoir apperçu d'aversaire. Il a dit que c'était comme si le sable lui même découpait leurs chers, une entaille à la fois. Il s'agit là d'une oeuvre magique, à n'en faire aucun doute.

Il réfléchit quelques instants, avant de poursuivre.

-Il est évidant que si cela en avait été la volonté de l'ennemi, quel soit il, l'homme qui est revenu serait mort aussi. Au lieu de quoi, il m'est revenu atrocement mutilé. Pourquoi aurait-il laisser un témoin? Je corois que j'ai ma réponse : il voulait que tu le saches.

Il se remis à faire les cents pas.

-Tu veux te mettre à mon service, qu'il en soit ainsi. J'ai besoin que tu retrouve cet homme, que tu retrouve cette dague. Sa place est à la Sainte Cité, sous la protection magique de la Grande Prêtresse.

-Que fait cette dague au juste? Je sais que c'est un artéfact, mais je ne sais aucunement à quoi elle sert... De plus, si la grande prêtresse en a besoin pour un quelquonque rituel, l'impact pourrais énorme sur notre monde...

Fléau réfléchissait... Où commencer? Quels indices avait-t-il? Et, de plus, comment pouvait-il vaincre un tel homme? Tant de question sans réponse...

-Et vous avez raison... Si il est encore vivant, c'est que ce sorcier veut me torturer... Il n'a pas aimé le fait que j'ai tuer ses hommes...

-Si je peux me permettre ce commentaire, ce ne serait pas un homme que vous devriez envoyé pour récupéré la dague, mais plutôt une légion! Seul, j'ai peu de chance de survie... Et qui sait qui est ou qui sont le ou les héros de la lumière... Ceci dit, cet artéfact est trop puissant pour rester dans les mains de cet homme...

Fléau garda pour lui-même: Et si j'étais un de ses héros? Qui sait... Mais le risque en faut-il la peine? Et si ce n'est pas mon sang qui coule, se sera celui d'un autre...

-Mais je ne pourrais réussir seul... Mais aucun mortel ne peut survivre à mon don... Il me faut donc un allier que la mort n'a aucun impact...

-Un être qui est entre la vie et la mort: Certaines créatures au-delà de la vie... Que se soit des êtres divins ou des êtres des ténèbres... Des anges, des démons... Des morts-vivants, des élémentaux... Des êtres de tel nature... Les morts-vivants sont plus communs, mais faibles... Les élémenteaux, peu nombreux et peu résonnables... Les anges et les démons agissent dans leurs intérêts... Il me reste peu de choix... Les armures enchantés sont aussi à envisagés, mais elles ne sont pas consientes... Les êtres idéaux, puissants et avec lesquels je pourrais raisonnés sont des sylves (genres élémentaux sous forme humaine) et des liches (mage mort-vivant)... Le choix est peu aisé et aussi répréhensible selon mon choix, mais je suis voué à la solitude éternel ou aux rencontres éphémères...

Le roi des hommes du désert sembla réfléchir un moment, puis sourit.

-Je sais qui peux t'aider. Vas à Altar, en Daeranis. Cherches un Daeran du nom de Yrtos. Je sais que les Daerans n,ont pas une bonne réputation, mais tant que tu ne les contrarie pas, tu n'as rien à craindre. Un soldat t'apportera une bourse, elle paiera ses services.

-Qui est ce Yrtos? Un mercenaire? Un voyant? Finalement, laissé moi la surprise...

Je pris la bourse que le soldat m'apporta et je la mit autour de mon cou à une chainette...

-Ainsi donc je termine mon entretien... Je ne tien pas à mettre votre vie en danger par ma présence... J'irais donc à Altar... La famille des Darmas vous remercie de votre clémence et de votre compréhension... Je pars donc avec votre bénédiction... Je reviendrais lorsque ma mission sera accompli... Sinon, je ne me représenterais jamais devant vous...

-Bonne chance, Fléau, le preux.

Le roi avait dit cette dernière phrase tout bas, si bien que Fléau ne l'entendit pas alors qu'il quittait le jardin intérieur du palais.

(Suite du message à Altar)