De l'autre côté, il regardait ceux qui avaient ouvert la porte, il leur jeta un regard noir à tous. Ils avaient laissé tous ces gens mourir pour leur propre sécurité. Il ne pouvait plus rien pour eux, mais ça, il s'en fichait. Il se dirigea gers la roue servant à ouvrir et fermer la porte et poussa l'homme qui l'avait utilisée pour fermer la porte avant de lui cracher dessus. Les humains sont par moments des créatures si horribles... Voyant l'étoile tomber sur eux et les cris de l'autre côté de la porte devenir de plus en plus faibles, il voyait bien qu'il ne pourrait plus rien pour ces gens.
Ses propres enfants étaient certainement parmis les assassins. Pour eux aussi il ne pouvait plus rien. Huit-cent cinquante-deux jours... Huit-cent cinquante-deux jours à errer dans les déserts à les rechercher. Maintenant, ils étaient de l'autre côté d'une porte qu'il ne pouvait franchir, attendant une mort presque certaine. Il s'approcha lentement de la porte, placeant sa main dessus. Ils étaient si près et si loins à la fois... Refermant sa main, il frappa la porte une fois, puis encore et encore et encore. Une fois terminé, une longue trace de sang tachait à présent la porte.
Détournant la tête, il voyait les gen fuir la ville qui semblait sur le point d'être rasée. Il savait qu'il devrait partir, mais l'idée elle-même le dégoutait. Il partit et marcha. Il devait partir loin de tout et aller jusqu'où ses pieds pourraient l'amener.