Jour 852...

Voilà plus de deux ans que l'Apparition de sable hante les déserts. Les rumeurs sur le mystérieu personnage s'étalaient dans la région, même si c'était contre son gré car cela pourrait entraver sa mission... Voilà plus de deux ans que sa femme est morte et que ses enfants sont officiellement reconnus comme mort. C'était une information qu'il savait pourtant fausse, mais ça l'arrangeait de penser que les brigands avec lesquels ils sont séquestrés depuis tout ce temps le penseraient. Son sang bouillait dans ses veines à chaque fois qu'il revoyait dans sa tête le visage du chef des brigants. Cela faisait quelques jours déjà qu'il avait passé par la dernière oasis. Ses réserves d'eau lui permettrait cependant de durer encore quelques jours. Nomad s'assied à l'ombre d'un large rocher pour prendre sa gorgée d'eau du jour. La vie dans le désert l'avait habitué au manque d'eau et il pouvait vivre sans plus longtemps que quiconque.

Les réactions étaient très diverses quand le nomade rencontrait des gens sur sa route, amicale ou autre... Certains passaient leur chemin sans lui faire attention. D'autres le prenaient pour un brigand lui-même, mais il parvenait habituellement à leur faire entendre raison. Certains autres éprouvaient de la crainte en le voyant. Enfin, plutôt en voyant les nombreux os pendant de sa cape. Tous ces gens n'avaient pourtant rien à craindre de lui. L'Apparition de sable pourchassait des cibles bien précises. Ces gens au coeur noir d'encre ne méritant que de mourir sans un bruit dans le désert et d'avoir celui ci pour cimetière, le ventre d'un animal comme cerceuil...

Il n'avait pas vu trace des brigands depuis bientôt deux mois. Cela commenceait à le rendre inconfortable... Auraient-il fuit après tout ce temps à les traquer? Chassant ces pensées néfastes de son esprit, Nomad reprit la marche vers l'inconu des déserts arides. Sans cartes ni rien pour s'orienter. Il savait très bien qu'il n'en aurait pas besoin de toute façon. Son père lui avait souvent dit que pour trouver quelque chose de perdu, il falait soit-même être perdu...

Après avoir marcher plusieurs heures sous un soleil de plomb, il vit la route. Celle-ci était la seule du désert. Elle reliait Tylon aux provices plus douces. Il s'agissait d'une série de pôteaux, plantés dans le sable, au sommet desquels volaient au rythme du vent des fanions vermeils, couleur des hommes du désert. Elle passait par une série de plans d'eau permettre aux voyageurs de s'abreuver et de cavernes pour s'abriter la nuit, ou en cas de tempête de sable.

Il suivit cette route quelqes temps, jusqu'à atteindre une scène qui lui souleva le coeur. Devant lui marchaient trois hommes armés. Ils trainaient huits enfants reliés par des chaînes. Ceux-ci ne l'avbaient pas vus, car ils se dirigeaient dans la même direction que lui et étaient donc de dos. Des marchands d'esclaves... D'enfants!

Son père avait eu raison.

Ses dents grincèrent à cette vue. Il y en avait en tout huit. Le nomade avait quatre enfants, dont trois garçons ainsi qu'une fille étant la plus jeune. Il s'avancea avec prudence et silence vers l'horrible caravane. D'une part pour tenter d'identifier s'il s'agit de ses propres enfants, mais aussi si ces marchands d'esclaves font partie de la redoutable bande de brigands qu'il cherche depuis si longtemps. Même si ces hommes n'étaient pas les brigands en question et que ces enfants ne feraient pas partie du lot, il comptait bien massacrer ces marchands d'esclaves et libérer leurs victimes. Personne n'avait le droit de voler des gens, en particulier des enfants...

S'avanceant toujours parmis les rochers servant d'abris, il s'approchait de plus en plus des marchands. Sortant silencieusement ses lames, il tenterait d'approcher l'homme d'arrière-garde pour le tuer en premier, et ce, le plus silencieusement possible afin de ne pas alerter les deux autres. Si les autres seraient alertés par la mort de leur compagnon, il se jèterais rapidement sur eux pour les empêcher de se servir de leurs otages comme bouclier humain, quite à ressortir blessé de cet affrontement.

Le nomade poursuivit son avancée. Il réussit à identifier des membres de la bande de brigands qu'il poursuivait, mais ne reconnut aucun de ses enfants. Malgré la déception, il continuation d'avancer à pas légés Il rattrapa l'homme à l'arrière Il 'lattrapa de dos et l'égorgea, avant de le déposé au sol. Nomad regarda en avant, pour voir le convoi poursuivre, sans s'appercevoir de la mort de l'homme. Les deux autres hommes armés poursuivaient de faire avancer les enfants. L'un d'un marchait à côté de la colone d'enfants, environ au millieu de la distance.

Nomad avança lentment. Les enfants le virent et écarquiyèrent les yeux, mais ne parlent pas. Nomad atteint le second homme et l'assassina de la même façon que l'ancient. Finalement, il se releva pour faire subir le même sort au dernier, qui marchait à l'avant. Mais un enfant trébucha. LHomme se retourna et jurant et vit l'aparition du désert.

-La mort viendra sonner pour toi aussi, brigand. Le désert sera le tombeau pour un autre de ta race!

Voyant qu'il était à présent repéré, le nomade empoigna sa lame gauche, s'élancea vers son adversaire et la lancea en direction du garde pour tenter de le transpercer avec. Sa lame était rattachée à une chaine et il pouvait la faire revenir en donnant un coup dessus au moment qu'elle touche l'enemi si jamais il parviendrais à la parer. Sa seconde lame pour se défendre au cas où sa technique viendrait à rater. Il prenait également soin de s'écarter des enfants pour éviter qu'ils ne soient pris dans le combat. Les enfants étaient apeurés de voir l'Apparition du désert devant eux ainsi. Ils pourraient jurer que les rumeurs sur lui étaient vraies. Qu'il n'était pas un humain, mais bien un fantôme traquant les brigands du désert pour rendre justice aux gens morts par ces criminels perfides.

(OOC: Puisque tu n'as pas encore de précision, la technique de lancer n'est pas très efficace)

La lame parti, mais n,atteint pas sa cible et alla se fichée dans le sable près de l'homme. Elle eu au moins l'avantage de le faire reculer, et de perdre le temps qu'il lui fallait pour échapper à nomade. Alors qu'il se trouvait déséquilibré devant l'apparition, les enfants en profitèrent pour s'enfuir.

Le nomade tira sur la chaine, mais pas pour la faire revenir à sa main. Au lieu de s'en servir comme d'un projectile, il la faisait tournoyer à la façon d'un fléau d'armes augmentant du même coup sa portée. Il abbatit la lame en visant le bras armé du brigand afin de tenter de le désarmer. Rattrappant le manche de son épée d'un geste vif, il s'élancea sur le brigand déjà destabilisé pour l'immobiliser dans l'espoir de le questionner. Avec de la chance, il pourrait arriver à le blesser sans le tuer et ainsi avoir des informations sur leur destination ou encore savoir de quel bande il pourrait bien faire partie. Il aurait besoin de tout indice possible pour retrouver ceux qu'il recherche depuis si longtemps et pourrait peut-être les rencontrer au point de rendez-vous où les esclaves auraient été vendus. Il comptait également tenter de venir en aide aux enfants. Ils ne pourraient pas traverser le désert par eux-mêmes.

Le brigand, déjà déséqulibré, tomba au sol lorsque la lame vint se planter dans sa jambe. Quelques instants après, Nomad se trouvait dessus, sa seconde lame posées sur sa gorge. Le combat avait été facile, l'ennemi avait été pris par surprise.

Nomad pressa sa lame contre la gorge du brigand et lancea son arme plus loin pour être certain qu'il ne tente pas de s'en servir. Malgré la facilité du combat, de nombreuses gouttes de sueur coulaient sur le front du nomade. Non parce qu'il avait chaud, mais à cause de la colère et le dégout que lui inspirait le criminel. Sa lame tremblait et se demandait s'il ne valait pas mieux l'exécuter tout de suite. Finalement, il se décida de le questionner d'une voix sèche se voulant de cacher ses émotions véritables au bandit.

-De quel groupe de brigands fais-tu partie? Où devaient être envoyé ces esclaves? QUI EST TON MAÎTRE?!

Le bandit était paralysé par la peur. Ses débatements étaient en vain car le nomade était bien décidé à ne pas le laisser partir aussi facilement.

-Tu vas me le dire et peut-être tu vivras... Je dis bien peut-être.

L'Apparition prit son autre lame pour la plonger dans la blessure du brigand. Il la remua dans la plaie ce qui faisait grandement souffrir le bandit. Il criait, mais c'était en vain, car le nomade n'arrêtera pas simplement pour ses supplications. Il voulait des informations.

Les enfants qui s'étaient enfuis revinrent en voyant que Nomad avait maîtrisé le dernier marchand d'esclaves. Les voyant du coin de l'oeil, il retira sa lame de la jambe du brigand qui poussa un autre cri de douleur. Il planta son épée dans le sable juste à côté de la tête du brigand tout en continuant de presser l'autre contre sa gorge.

-Je te conseille vivement de me le dire...

(En passant, les bandits que je cherche s'appellent le Mirage Écarlate.)

Le bandit portait le sceau du Mirage Écarlate. Il s'agissait d'un tatouage sur la joue, attestant qu'il faisait partie du groupe de marchands d'hommes. L'esclavage n'était pas illégal dans le désert, sauf celui d'enfants. Mais, comme Nomad cherchait à s'en assurer, il posa tout de même la question. La douleur eu raison du bandit, qui parla par sacades à cause de la douleur.

-Je fais partie du Mirage... Écarlate. Je... ne connais pas mon maître. Peu le connaissent... On m'a tout simplement demander de transporter ces enfants... à Ballion, comme beaucoup d'autres... Je ne sais pas qui est le client... ni ce qu'il souhaite faire avec ces... enfants... Je le jure! Ne me tuez pas... je vous ai tout dit ce que je savais...

Le bandit avait parlé, mais Nomad avait tout le mal du monde à retenir sa lame de l'égorger. Le Mirage Écarlate était l'une des pires bandes de bandits de la région. Beaucoup sont morts de leurs membres et d'autres ont eu leur vie brisée pour vivre comme des esclaves.

-Vous avez détruit des familles. Vous avez dépouillé et tué des gens. Vous vendez vos victimes comme du vulgaire bétail! Croyais-tu réellement que j'allais te laisser la vie sauve?! Les homme doivent être jugés, mais les chiens doivent être abatus...

Nomad leva la main pour porter le coup mortel, mais alors qu'il levait le bras, une main arrêta le mouvement net. C'était l'un des enfants qui avaient été réduits en esclavage. Celui qui semblait être le plus âgé du groupe. Nomad pourrait facilement donner le coup de grace malgré l'emprise du jeune, mais il se contenta de le fixer longuement. Finalement, décida de ranger ses armes. Il aurait voulu plus que quiconque supprimer ce monstre, mais leurs victimes ont choisi et il devrait s'y plier. Ces enfants avaient déjà assez souffert. Nomad distribua l'eau dont que possédait les deux bandits morts ainsi que la majorité de leurs rations. Il garda pour lui la moitié de l'argent des brigands et offrit l'autre au groupe d'enfants. Ils en auraient également bien besoin. Tous se réjouissaient une fois libérés de leurs entraves et le remercièrent.

*Ballion... Ça fait une sacrée trotte... Mais si les esclaves devaient être transportés là-bas alors leur chef devrait sûrement s'y terrer. Cette fois, je ne le laisserai pas s'échapper aussi facilement. Tes jours sont comptés...

Il laisserait le bandit, mais brisa son arme contre un rocher. Il arracha un bout de tissus d'un des autres criminels morts pour qu'il se fasse un bandage pour arrêter le saignement. Il prit également l'argent dont disposait le criminel, mais lui laissa son eau et la majeure partie de sa nourriture indispensable à sa survie dans cette situation. Il se devait maintenant de partir pour Ballion, mais il devait également s'assurer de la sécurité de ces enfants. Il regarda autour de lui pour voir s'il y aurait une patrouille quelconque et s'agenouilla devant les enfants disposés en un demi cercle devant lui.

-Je m'assurerai personnelement de votre protection pour que vous puissiez retourner jusqu'à Tylon. C'est peu, mais c'est tout ce que je peux vous offrir. Je suis désolé, mais la plupart d'entre vous devront probablement se retrouver dans un orphelinat... Dans tous les cas, vous ne risquez pas de vous perdre et les oasis vous donneront l'eau et la nourriture nécessaire pour retourner à Tylon. Rappelez-vous: en aucun cas vous mentionnerez que je suis celui qui est venu vous aider.

Si il y a effectivement une patrouille sur le chemin, je leur confierai la garde des enfants. Dans le cas contraire, j'escorterai les enfants jusqu'à Tylon pour qu'ils soient en sécurité. Si j'en rencontre une en chemin, je leur confierai également.

Nomad se retourna une dernière fois vers le brigand blesser pour cracher par terre tout en lui lanceant un regard noir.

-Si tu es encore en vie, ce n'est pas ma décision mais bien la leur. Tes victimes ont décidé d'épargner leur bourreau. Saches que jamais je ne pardonnerai ceux de ton epèce...

Nomad continua ensuite son chemin, sa cape faisant des sillons sur le sable masquant ses traces de pas à mesure qu'il avance et avec les enfants sous sa protection.

L'homme demeura au sol, effrayé, mais heureux d'être encore en vie.

Nomad ne vit aucune patrouille dans les environs, aussi s'apprêta t'il à escorter les enfants jusqu'à Ballion. mais le plus âgés, celui qui avait retenu le bras du nomade, refusa

-Non. Tu dois te rendre à Ballion au plus vite. Je m'occuperai d'eux. Je suis fort.

Nomad observa l'enfant. Il était presqu'un adolescent. Il semblait déterminé.



(+250 Xp pour l'assassinat de deux hommes et la mise en échec d'un troisième)

Nomad posa sa main sur la tête du jeune. Il lui rappelait son plus vieux en quelque sorte. Il était brave, mais parlait souvent au delà de ces capacités. Nomad l'a entrainé au combat, mais lui apprit de ne se servir de ces techniques pour se défendre seulement. Malheureusement, au moment de la rafle de sa famille, il n'avait pas pu atteindre la cache d'armes dans leur maison. C'était probablement pour le mieux car ça n'aurait probablement fait que les mettre davantage en danger.

-Fait attention sur ta route. Ils sont sous ta responsabilité à présent.

Les enfants le regardèrent une dernière fois avant qu'ils ne se séparent pour prendre deux directions opposées. Une fois assez éloignés, Nomad se pencha sur les deux brigands morts pour leur trancher un doigt à chacun. Pour chaque criminel qu'il a tué dans son long périple dans le désert, il leur prélevait l'un de leurs os pour orner sa cape. Il ne pouvait tout de même pas faire une telle chose devant des enfants.

Pour se rendre à Ballion, il devrait d'abord passer par Daeranis. L'idée de quitter les Terres Arides le rendait quelque peu inconfortable. Jamais il n'avait quitté les déserts et Daeranis n'était pas reconnue comme une terre bien hospitalière. S'il avait ne serait-ce qu'une maigre chance de retrouver ses enfants, il se devrait d'y aller.

(Suite du message à Ballion)