Jour 861...

Le voyage fut pénible. Il fallut à Nomad deux jours pour atteindre la limite du désert. Il pénétra alors dans la Forêt Noire. Dans cette végétation dense, il faisait sombre en plein jour, alors que la visibilité était carrément nulle la nuit. Cela faisait tout le contraste avec les terrains dégagés des Terres Arides. Il avait béni plusieurs fois son don de vision lors de son périple. Pourtant, il ne rencontra aucun ennuie durant toute la durée de la traversée des terres Daeranes. Il avait bien rencontré quelques Daerans, mais ceux-ci s'étaient contentés de le fixer, peut habitués de voir des étrangers sur leurs terres. La travesée de ces terres dura sept jours.

Le nomade pénétra les hautes murailles de Ballion. L'intérieur de la ville était surpeuplé de gens de tous les peuples. Un garde l'interpella.

-Bonjour, étranger. Puis-je vous être utile en quoi que ce soit?

Le voyage avait été pénible en effet. Nomad était habitué à la chaleur du désert. Peut-être même un peu trop habitué. Bien que le climat d'Ismar était tempéré, Nomad devait garder sa large cape pour s'empêcher de grelotter. Sa cape avait au moins un intérieur noir qu'il retourna, ce qui serait plus discret vu le contraste entre le désert et les plaines. En fait, il n'avait jamais quitté les Terres Arides de sa vie. Il était content de savoir que les gens ignoraient son existence à l'extérieur des Terres Arides. Si l'esclavage d'enfants était illégal à Tylon, ce serait probablement le cas ici à Ballion.

-J'ai intercepté une caravane d'esclaves des Terres Arides qui partaient justement pour Ballion et depuis je suis à la recherche du reste de leur bande qui pourrait bien se terrer ici. J'ai besoin de savoir où pourraient se trouver les points de vente possibles de la ville. Le groupe de brigands que je recherche se nomme le Mirage Écarlate et ils sont l'un des pires groupe de bandits du désert. Je ne cherche pas d'ennuis avec vous mais bien à vous aider en vous débarassant d'eux.

Nomad fut quelque peu déçu par cette réponse. Et si le bandit lui avait menti? Non, il ne le croyait pas. Il avait eu tellement peur qu'il aurait bien pu mouiller son pantalon. Ce rat pourrait se cacher n'importe où dans la ville. Peut-être devrait-il tenter sa chance pour le retrouver à ce carnaval. S'il n'y a aucun points de vente officiels alors il est probable qu'ils tentent de le faire de façon clandestine lors de cet événement.

-Merci quand même...

Nomad se retourna pour partir à l'intérieur de la ville. Il était stupéfait par la quantité de personnes qui allaient et venaient de la ville. Il préférait quand même la ville de Tylon où il avait vu le jour. De toute façon, il n'avait pas le temps ni l'humeur à jouer les touristes. Certains passants le regardaient curieusement au passage, mais lui lui accordaient pas vraiment d'attention particulière. Ses vêtements à l'allure usée et poussiéreuse à force de marcher dans le sable lui donnaient quelque peu l'air d'un clochard. S'il voulait trouver des informations sur le Mirage Écarlate, il devrait tenter sa chance dans des endroits où les gens connaissaient mieux les nouvelles et les rumeurs des Terres Arides. Il devrait trouver des Hommes du désert.

Nomad marcha dans la ville jusqu'à se retrouver dans un quartier plus pauvre de la cité. Déjà, il y avait beaucoup moins de personnes présentes et l'architecture perdait rapidement de sa richesse. L'endroit semblait en somme peu fréquentable. Nomad arriva finalement dans une auberge peu fréquentée et peu fréquentable. Cherchant du regard des Hommes du désert, il voulait en questionner un dans l'espoir d'avoir des renseignements à savoir si le Mirage Écarlate était dans la ville. Trouver l'un de ces bandits serait d'autant mieux.

Les discussions cessèrent lorsque Nomad pénétra, mais elles reprirent de plus belle. Plusieurs hommes s'y trouvaient, mais aussi un groupe de Goerans, et des Volgis. ces hommes du désert étaient du pays voisin au sien, mais Nomad n'en avait vu qu'une poignée au cours de sa vie. Les rumeurs à propos de ces êtres n'étaient pas flateuses... Ils étaient deux et ne discutaient pas. ils se tenaient dans un coin de la salle et observaient les convives.

-Je peux vous servir, m'sieur?

Nomad détourna son regard des Volgis pour voir le tavernier, un petit homme trapu, le regarder de l'autre côté du comptoir.

Nomad se pencha par-dessus le comptoir pour parler bas. Il ne tenait pas à se faire entendre par les autres autour de lui.

-Je recherche des informations sur un groupe de brigands nommé le Mirage Écarlate. J'ai des raisons de penser que certains d'entre eux pourraient se trouver à l'intérieur de la cité. Ils portent habituellement un tatouage sur la joue qui ressemble à un demi soleil rouge. En auriez-vous vu? Dans le cas contraire, connaissez-vous quelqu'un qui puisse me renseigner s'ils seraient présents dans la ville?

Le tavernier se pencha à son tour.

-Et qu'es-ce que ce resseignement va me rapporter?

Nomad glissa sa main dans sa bourse et jeta quelques pièces sur la table devant le tavernier. Ayant tué des dizaines de brigands, il s'est pratiquement fait une petite fortune ainsi.

-Et ça, ça vous rapportera assez? Ce sont des informations dont j'ai besoin et qui pourraient bien débarasser cet endroit d'un peu de sa vermine.

Il espérait que le tavernier sache quelque chose d'utile. Nomad regardait également les autres personnes dans la pièce par les reflets dans les bouteilles derrière le tavernier. Les goerans ne semblaient pas être une menace, mais il était un peu plus méfiant envers les volgis. Il s'agit d'un peuple qui se garde secret de tous les autres et il se sent mal à l'aise d'être en présence d'eux.

-Oui.

Le tavernier sourit en ramassant ses pièces, feureux d'avoir floué Nomad.

Non content de ce subterfuge, bien que dans un tel endroit, ce ne soit pas bien étonnant, il souleva sa cape pour en sortir l'une de ses lames qu'il abbatit sur la table pour pointer le bout de la lame juste devant le visage tu tavernier.

-Ne jouez pas au plus malin avec moi! J'en ai massacré des dizaines comme vous pour beaucoup moins que ça. Si vous voulez partir avec cet argent, et ce, en vie alors je vous conseille de me répondre. Je commence sérieusement à être à court de patience...

Nomad fixait le tavernier dans les yeux du même regard qu'il donnait aux brigands qu'il rencontrait sur les routes du désert des Terres Arides.

La terreur se lut dans le visage du tavernier alors qu'il fixait la lame effilée briller à quelques centimètres de son visage. Les conversations avaient une fois de pls cessées. Tous fixaient leur attention sur l'homme qui menaçait le tavernier.

-Ne vous énervez pas, m'sieur. J'allais vous le dire, de toute façon. Je.. je le jure, ça n'était qu'une petite blague.... Un homme qui portait le tatouage que vous avez décrit viens de quitter la taverne, il y a environ deux minutes... Vous l'avez manqué de peu... Il a échanger des mots que je n'ai pas entendu avec un homme en soutane noire, ui portait un drôle de masque. Cet homme lui a donner une bourse et ils sont repartis un à la suite de l'autre... Ce n'était que du commerce banal, comme il s'en fait souvent par ici... Je ne sais pas où il est partis, mais si vous vous dépêchez, peut-être le retrouverez vous... Il ne doit pas être déjà bien loin...

Nomad recula d'un pas, abasourdi par ce que venais de dire le tavernier. Du commerce banal? Non, c'était bien ceux qu'il cherchait depuis tout ce temps. Il rangea rapidement son épée jeta un autre écu avant de sortir comme une flèche par la porte sans dire un mot. Une fois sortit, Nomad sprintait à travers les rues. L'iris de ses yeux étaient devenus rouges, signe qu'il voyait à présent en vision thermique. Des traces de chaleur étaient encore récentes à l'extérieur de l'auberge et il s'empressa de les suivre. Il suivait les traces dans l'espoir de retrouver l'homme que lui avait décrit le tavernier. Traversant rues, ruelles, ponts et passages, il était à l'affut d'hommes du désert pour éventuellement trouver la personne qu'il cherchait. Il était évident que le commerce banal dont il parlait était en fait rapport avec le commerce d'esclaves, mais pourquoi tenter d'enlever des enfants? Des personnes adultes valent bien plus et il n'est même pas interdit, même si c'est très mal vu, de vendre et acheter des esclaves adultes. Si ça se trouve, les marchands d'esclaves qu'il avait rencontré dans le désert transportaient la "cargaison" qui avait été vendu à l'homme en soutane noire.

Nomad s'arrêta pour reprendre son souffle. Les traces commencent à s'effacer, mais si l'homme qui était sortit de l'auberge l'avait fait en marchant alors il devrait être tout près. Ses yeux redevinrent normaux et il s'engagea dans un passage étroit menant à une autre section du quartier.

*Tenez bon... J'y suis presque. Je vous retrouverai et vous sauverai de ces animaux.

Nomad tourna le coin... Pour tomber sur un homme en soutane noire, qui semblait l'attendre. Il le regardait à travers son masque en argent. Celui-ci semblait hurler de terreur.

-Je me demandais si tu parviendrais à me retrouver finalement.

Alors qu'il dit ces mots, eux petits hommes surgirent de derrrière des décombres pour se placer devant lui. Ils portaient des toges aussi noires que la soutane de celui qui parlait, mais de leurs mains brillaient des couteaux argentés. Ils firent quelques pas légés, puis se irent à courir très rapidement, sans un seul bruit, vers Nomad.

Il se trouvait toujours dans une ruelle, là où le combat n'aurait pas de témoins.

-Tenter de vaincre un danseur de lames avec des assassins? Je croyais mon enemi plus intelligent que ça!

Nomad tira sur les chaines reliant ses lames à ses bracelets pour les projeter vers ses assaillants afin de les faire reculer. Il fit revenir les lames à ses mains d'un coup sec et les rattrappa. Ces hommes étaient sans aucun doute des assassins s'ils étaient capables de courir vers lui sans faire un seul son. La ruelle était trop étroite pour se servir des armes comme fléaux d'armes, mais il était loin d'être prit au dépourvu. Nomad se jeta sur le premier assassin pour lui porter une série de coups d'épée pour en évaluer leur force. Une fois leur habileté jaugée, il tenterait de coincer les lames de l'enemi avec les siennes et de lui porter un coup de pied au visage avec ses bottes couvertes de petites lames acérées sur le dessus.

Nomad lança ses lames, mais aucun d'un ne cessar leur progression. Le premier fit un bond de côté, posa le pied sur une aspiration dans le mur près de lui puis sauta, passant par dessus de Nomad. Le second s'aperçu que la lame ne l'atteindrait pas, aussi poursuiva t'il sa course. Nomad ramena ses lames, et aussitôt l'assassin devant lui était sufissement près pour attaquer. l sauta à une hauteur impressionnante, la dague dans les airs, en direction de Nomad.

Ses enemis étaient impressionants, mais il avait encore quelques tours dans son sac... Les yeux de Nomad devinrent rouges. Dans cet état, il pouvait mieux distinguer les attaques de ses enemis. Il fit basculer ses lames de façon à ce qu'elles soient le long de ses avants-bras jusqu'à ses épaules de façon à parer plus facilement contre une arme de courte portée comme une dague. Il décrit par la suite de grands arcs avec ses lames. Il était à présent dans un combat croisé contre les deux assassins. Nomad attaquait avec une grande vitesse, mais aucun coup n'était superflu. En fait, ça ressemblait plus à une danse qu'à un combat. Ses mouvements étaient fluides et mesurés et il ne manquait pas une occasion de se servir de sa cape pour obstruer la vue de ses assaillants.

L'assassin qui sautait en sa direction fut éventré au vol, en une gerbe de sang vermeil. Nomad poursuivit son mouvement pour se retourner vers le second asseillant. Celui-ci frappa en même temps, mais il ne parvint qu'à poignarder une cape. Il dut alors reculer pour éviter d'être entaillé par l'homme du désert, qui poursuivit sa dance pour l'attaquer. L'assassin frappa plusieurs fois, sans jamais réussir à n'atteindre autre chose que des vêtement. Puis la lame frappa le dessus de son crâne recouvert d'une capuche, et le fendit. L'assassin s'écroula, mort.

Alors que Nomad se redressait et reprenait son souffle, il vit des dizaines d'assassins identiques focer sur lui, rouges à cause de sa vision thermique. Un coup d'oeil derrière lui lui confirma que presque autant arrivaient de l'autre côté. L'homme au masque n'était plus là.

Voyant tous les assassins qui couraient vers lui, il devait penser à tenter de s'enfuir. tenta d'escalader les parois de la ruelle, s'aggripant à tout ce qu'il pouvait pour se hisser. Il s'élancea sur les toits pour tenter de semer les assassins. L'homme masqué avait disparu et il serait suicidaire de tenter de le retrouver tout de suite. Sa meilleure chance serait de retourner au plus vite vers les quartiers plus riches et fréquentés afin de semer ses poursuivants dans la foule.

Les murs étaient parsemés de d'aspérités et de fissures. Autant de points d'appuis disponibles. Aussi n'eut-il aucun mal à escalader la paroie. Mais les assassins étaient tout aussi agiles que lui et plusieurs le suivèrent. L'un d'eux agrippa sa jambe. Nomad la secoua pour se dégager, puis lui asséna un coup à la tête. L'assassin tomba.

Les murs étaiewnt hauts. Les maisons de Ballion étaient construtes en hauteur, d'en une vaine tentative de permettre à chacun des habitants de profiter de la protection des murs. Nomad escalada, mais un autre assassin l'agripa puis un autre. Ses deux jambes étaient maintenant saisies. Puis un autre s'agripa carrément à sa taille, et poussa au mur. Malgré tous les efforts de Nomad, ils tombèrent tous quatre dans la ruelle. L'assassin qui l'avait agrippé à la taille tomba sur lui, le visage à quelques centmètres du sien. Nomad put alors voir son visage : Celui d'un enfant du désert! Ses yeux étaient agards, presque sans vie. Il avait été drogué.

Horrifié, Nomad était figé face au visage de l'enfant sans expression. Les autres assassins étaient certainement aussi des enfants. C'était dont à ça qu'il servaient tous? À faire des soldats? Où n'étaient-ils que des prototypes? Nomad assoma l'enfant d'un coup et se releva rapidement. Il ne les attaquaient plus à présent. Il ne faisait que se défendre contre eux. Il parait les coups du mieux qu'il pouvait. Il ne pouvait se résoudre à les tuer. Non pas seulement parce que ses enfants pourraient faire partie du lot, mais aussi parce que c'est une chose qu'il ne pourrait se résoudre à faire. Les écartant de son chemin tout en bloquant de son mieux les attaques des combattants drogués, Nomad sprintait à travers les ruelles pour tenter de les semer.

Nomad se releva en poussant l'enfant, mais il vit qu'il n'y avait aucune issue. De chaque côté, un bonne dizaine d'enfants lui bloquaient la route. Il bloqua les coups, tentant de se frayer un chemain, jusqu'èa ce qu'une douleur atroce lui explose dans le crâne, à l'arrière. Il tenta de rester concentré, mais sa vision se brouilla. Ses jambes lâchèrent et il tomba au sol. Puis tout devint noir...




L'homme du désert finit par s'éveillé. Il faisait noir. Une odeur pestillencielle emplissait la pièce. Une odeur de défections. Il tenta de se lever, avant de comprendre qu'on l'avait assis, adossé à un mur, et qu'on avait enchaîné ses poignets à ce mur. Il tenta sde se libérer, mais rien n'y fit. Puis soudian un brut de porte en fer qui s'ouvre se fit entendre. Il ne vit pas de persone, seulement la lumière d'une torch flottant dans les airs. Ces yeux n'étaient pas encore habitués au changement de lumière.

Nomad se débatait vivement et se tortillait, mais c'était en vain. Les chaines étaient beaucoup trop grosses pour qu'il puisse s'en défaire. Il regardait l'autre personne qui se trouvait devant lui. Il pouvait distinguer les contours d'une silhouette, mais ne pouvait pas voir de qui il s'agissait vraiment. Voyant l'homme tenant la torche arriver, il arrêta de se débattre. Il se contenta de de cracher là où devrait se trouver ses pieds et détourna la tête.

-Comme on se retrouve... Je vous ai connu un peu plus hospitalier que ça...

-Je crois vous vous trompez de personne: Je n'ai jamais été hospitallier!

Il rit au éclats, d'un rire démentiel. Sa tête parti en arrière et Nomad put percevoir les reflets argentés d'un masque sur son visage.

-Ah... Alors c'est encore toi... Jamais je n'aurais imaginé que tu m'aurais laissé en vie assez longtemps pour essayer de me faire dregretter de venir ici...

Tandis qu'il parlait, Nomad tentait de se mettre dans une position favorable pour tenter d'utiliser ses bottes recouvertes de lames acérées. De quoi faire qu'il ait réellement besoin de ce masque...

-Te faire regretter d'être venu ici? Ha, tu veux dire que tu crois que tu es ici parce que je suis fâché que tu m'aie pourchassé, du fait que je créer une armée d'enfants?

Il faisait les cents pas devant Nomad, qui se préparait à frapper.

-Bien sur que non. J'ai besoin de toi, mon cher. Vois tu, tu es ce que l'on appelle un Héro de Lumière. Peu en fait le sont. Mais vous êtes reconnaissable, par certaines personnes. Ce sont des médiums, qui peuvent percevoir les auras. Le tient, comme celui de certaines autre personne, alterne entre la couleur blanche et celle argenté. Cela signifie que vous êtes destinés à faire de grandes choses. Toi, ta destinée sera de ramener sur cette terre ceux a qui elle appartient. C'est très brave.

Comme nomad allait frapper, l'homme tourna les talons. Aussitôt après, il vit plusieurs enfants s'approcher, surtout des enfants du désert, mais aussi certains des autres races d'Yhendra. Ceux-ci le détachèrent et le soutenèrent. ils l'amenèrent de l,autre côté de la porte. Ils étaient dans un tunnel, au centre duquel coulait un liquide nauséabond. Il vit un rond de lumière au plafond, et les bruits de cheveux lui aprirent qu'il se trouvait sous Ballion. Les enfants l'amenèrent dans un autre pièce, ronde, dont le sol était recouvert de liquide, qui arrivait à la hauteur des genoux de Nomad.

Au bout de la pièce se trouvait une statue, de la taille d'un homme. Elle représentait une femme, mais l'obscurité empêchait de bien percevoir les traits. L'homme se trouvait devant, de dos. Il finit par se retourner, une dague entre les mains. Celle-ci semblait ordinaire, sauf que la lame, rouillée par probablement beaucoup de temps, était tachée de sang. Il la tenant en s'avançant vers Nomad, qui était retenu par six enfants.